Vacciné ou non, il peut arriver que votre chat souffre de certaines pathologies et maladies. Elles peuvent être virales (causées par des virus), parasitaires ou physiologiques. Face à une maladie, les chats présentent différents symptômes. En tant que propriétaire d’un animal de compagnie, vous devez pouvoir les reconnaître avant d’aller consulter un vétérinaire. Pour cela, vous pouvez retrouver les différentes maladies à partir des symptômes présents chez votre chat.
Lorsque vous adoptez un chat, il est judicieux de s’informer de son état de santé. Prenez quelques instants pour voir s’il n’a pas un des symptômes de maladie décrits ci-dessous. Pensez aussi à demander le bilan de son dernier check up chez le vétérinaire pour vérifier les éventuelles pathologies. Dans ce cas-là, vous pouvez en savoir plus sur la pathologie en question dans la deuxième partie de cet article. Vous pourrez aussi vérifier ses vaccins, sa puce électronique, s’il est stérilisé ou non…
Quoi qu’il en soit, vous voulez en savoir plus sur une pathologie ou une maladie que votre chat pourrait avoir, ou vous souhaitez savoir si votre chat est malade, car il présente des symptômes étranges, retrouvez en détail toutes les informations que vous recherchez dans cet article.
Le Mammouth Déchaîné vous informe sur les pathologies et maladies fréquentes chez le chat, leurs symptômes et les soins à administrer.
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Quels symptômes pour quelles maladies chez le chat ?
Symptômes physiques
Si votre chat boite, c’est souvent le résultat d’une entorse, d’une foulure ou d’une fracture. Mais l’arthrose également peut en être la cause s’il est âgé. De même, une dysplasie de la hanche, une luxation ou même une tumeur osseuse peuvent le faire boiter.
S’il cligne trop des yeux, ce qui est assez rare chez le chat, alors il souffre peut-être d’une conjonctivite, un ulcère de la cornée ou même une d’immunodéficience acquise.
S’il convulse, alors c’est très grave. Les convulsions sont les symptômes d’affections comme une encéphalite, une carence en taurine et en arginine, une épilepsie, un empoisonnement ou une tumeur de l’encéphale.
Des taches sur la peau au niveau de la bouche peuvent être tout simplement de l’acné. Cela est assez courant et demande à être traité si les boutons persistent.
Symptômes digestifs
Outre cela, on peut citer les cas de constipation. Si la constipation est passagère alors, pas d’alerte. Néanmoins, si elle s’installe, alors, elle résulte de la présence de corps étrangers, d’une maladie du colon, d’une sédentarisationou d’un régime pauvre en fibres. Cela peut aussi être la conséquence d’une tumeur intestinale.
Tout cela peut déboucher à force sur une diarrhée simple ou hémorragique. Quand elle est sans traces de sang, alors on peut penser à une colique, une insuffisance cardiaque ou rénale chronique, un FIV, un FELV, des parasites intestinaux, des pathologies hépatiques ou une hépatite.
Quand il y a traces de sang, il peut s’agit d’un empoisonnement, d’un ulcère gastrique ou d’une tumeur intestinale. Il faut ajouter que le terme diarrhée s’applique en fonction de la couleur, des modes d’évacuation, de la consistance et du moment où se manifestent les selles de votre chat.
En cas de vomissements exagérés, il souffre peut-être d’hyperthyroïdie, d’un diabète sucré ou d’insuffisance rénale aiguë et chronique. Si les vomissements sont hémorragiques, alors il a peut-être des corps étrangers dans son estomac, il peut souffrir de gastrite, d’ulcère ou de tumeur. N’écartez surtout pas qu’il peut s’empoisonner avec une quelconque substance toxique ou même un médicament.
Symptômes respiratoires
Votre chat peut souffrir aussi de difficultés respiratoires. S’il garde sa gueule ouverte, s’il a une respiration bruyante et sifflante, c’est sûrement grave. L’asthme félin, une bronchite ou une pneumonie, une tumeur ou une insuffisance cardiaque peuvent en être la cause. Il faut alors y apporter un traitement très rapidement.
S’il éternue de manière constante, cela peut être une rhinite.
La toux peut induire une laryngite, pharyngite ou bronchite. Si c’est plutôt son nez qui coule, il faut écarter le coryza qui est une maladie infectieuse. Cela fait, on pensera à une rhinite ou une pneumonie.
Autres symptômes
Le tartre ou une gastrite peuvent lui donner la mauvaise haleine. S’il bave, ce qui est déjà inhabituel, il faut soupçonner une maladie de la cavité buccale, une gastrite, une épilepsie ou un empoisonnement. Un avis vétérinaire est primordial.
La fréquence à laquelle votre chat urine peut induire plusieurs affections. S’il s’abreuve abondamment et urine de même, il faut vous mettre en alerte parce que c’est souvent très grave. Il peut s’agir d’un diabète sucré ou insipide, d’infection d’utérus ou hépathopathies.
Mais si au contraire, il n’arrive pas à uriner, une obstruction de l’urètre ou une cystite peuvent en être la cause.
Enfin, une pathologie qui est assez gênante, c’est lorsque votre chat souffre de prurit. N’essayez surtout pas de le soigner par vous-même, car cela aggraverait la véritable cause du mal. Mal qui peut être une otite bactérienne ou parasitaire, une dermatite allergique ou auto-immune.
Attention, cette liste n’est pas exhaustive et vous devez être très vigilant sur les changements de comportement de votre chat comme un manque d’appétit ou un changement d’état du pelage. Cela peut être les symptômes de maladies comme la maladie de lyme (qui n’est pas mortelle, mais qui doit être traitée immédiatement). D’autre part, chaque pathologie doit faire l’objet d’une consultation vétérinaire.
Les maladies parasitaires
Les puces chez le chat
Les puces sont les parasites les plus courants chez le chat. Ces minuscules insectes se nourrissent du sang de leur hôte. Non pas une fois, mais à de très nombreuses reprises.
D’autre part, les puces se reproduisent très rapidement et finissent par infester l’ensemble du pelage de votre chat. À noter que les puces sont très actives par temps chaud et sec. Elles sont donc nombreuses au printemps et en été, mais également en hiver dans les maisons surchauffées.
D’autre part, les puces provoquent au niveau du cou, de la croupe et de l’abdomen, des lésions qui deviendront des croûtes. Des allergies peuvent se déclarer. Elles entraînent également des rougeurs de la peau ainsi que des démangeaisons persistantes et violentes. S’en suivra une dépilation assez importante de votre animal.
De plus, les puces transmettent aussi le ténia quand ils sont avalés ou lapés lors de la toilette.
Enfin, attention à la transmission de puces entre animaux. Si vous possédez un autre animal de compagnie, tel qu’un chien, les puces de votre chat sauteront sur votre chien et viendront infester son pelage.
Les ascaris chez le chat
Ce sont des verts ronds, assez fins et longs. Ils vivent dans l’intestin grêle du chat et se nourrissent des aliments digérés. Malheureusement, ils peuvent se transmettre de la mère à l’enfant par le placenta ou par le lait.
Ce n’est que par les selles ou des vomissements qu’on peut constater leur présence dans l’organisme du chat. Quand le chaton est infecté dès sa naissance, il n’arrive pas à grossir malgré une bonne alimentation. Il arbore un ventre ballonné.
Pour parer à tout problème, mieux vaut déparasiter la mère régulièrement en lui donnant du vermifuge. Sur le site Wamiz, il est recommandé de déparasiter aussi bien la mère que le chaton une fois né.
Le ténia du chat
Le ténia est souvent de la taille d’un grain de riz, plat et court et se transmet par les puces. De même que l’ascaris, on le détecte dans les selles ou alors il se suspend à l’anus du chat en formant des ronds blancs. La meilleure façon de protéger votre chat est de le vermifuger contre les puces pour lui éviter le ténia et les ascaris. Et ce, dès les premiers mois de son existence.
Une fois le ténia installé, consultez votre vétérinaire qui vous prescrira un vermifuge ainsi qu’un traitement complémentaire si jugé nécessaire.
La toxoplasmose
Les toxoplasmes sont minuscules et ne créent pas d’importants dégâts. Mais ce sont des parasites qui peuvent se transmettre à l’homme. Le risque est encore plus grand chez la femme enceinte qui peut le transmettre à son fœtus.
Pour éviter cette transmission, traitez régulièrement votre chat. Pour cela, consultez votre vétérinaire pour qu’il pose un diagnostic et vous prescrive les médicaments adaptés.
Les maladies virales chez le chat
À part la rage, les chats ne se transmettent les virus qu’entre eux. Ils ne peuvent pas les passer aux chiens ou aux humains. Toutefois, les maladies dont ils sont à l’origine sont très dangereuses, voire mortelles.
Le Typhus du chat
L’une des maladies les plus virulentes est le typhus. C’est une maladie très grave bien souvent mortelle. Les chats la contractent à n’importe quel âge et ne s’en sortent que grâce à un traitement intensif et débuté assez tôt.
La maladie se manifeste par des vomissements, de la fièvre, une fatigue intense de l’animal, des diarrhées hémorragiques et une forte déshydratation.
Le Coryza du chat
Une autre maladie virale est le coryza. Souvent causé par un groupe de microbes, on l’appelle aussi la grippe du chat. Très difficile à guérir, le traitement du coryza est long. Même s’il est couronné de succès, le chat devient porteur à vie du virus et peut récidiver plus tard.
Malheureusement, le coryza est contagieux. Il infecte les voies respiratoires et entraîne d’autres complications pulmonaires. Le coryza provoque des éternuements, et des écoulements du nez et des yeux. Le chat fera de la fièvre, s’en suivra une ulcération de la bouche.
La leucose féline
La leucose féline ou FELV, ou FIV selon la race touchée n’est pas transmissible à l’homme. Néanmoins, elle est très contagieuse entre les animaux et de plus en plus fréquente en France. C’est une maladie peu connue et pourtant assez complexe. Les chats se la transmettent par les urines, les selles, les larmes ou autres liquides physiologiques (sang et salive). Quand il est infecté, le chat fait de l’anémie et souffre d’affections chroniques. Des cancers peuvent survenir vu que ses défenses immunitaires chutent drastiquement. Quand on voit ces symptômes, on comprend que c’est l’exacte réplique du SIDA chez l’homme. Ainsi, on la nomme le sida du chat. Toutefois, il y a un vaccin efficace à 90 % des cas.
Mon chat a la rage
Un autre virus qui peut être transmis du chat à l’homme, la rage. Elle existe sous deux formes. La rage est furieuse ou paralytique.
Quand elle est furieuse, les animaux de compagnie présentent un comportement agressif. Ils sont anormalement excités. Ils sont aussi pris de panique. Les brusques changements du comportement de l’animal évoluent jusqu’à l’hypersensibilité. À la fin, il bave énormément, se paralyse. Moins de 10 jours après le début de ses symptômes, il meurt. C’est le type de rage la plus connue, mais la moins fréquente.
La rage paralytique (aussi appelée muette) est la plus fréquente. Au début, la paralysie s’installe progressivement par la mâchoire et le chat salive de manière excessive. Mais d’autres affections produisent le même effet, mieux vaut consulter un vétérinaire pour en avoir le cœur net.
Panleucopénie et parvovirose
Dans le même sillage, la panleucopénie ou parvovirose féline se caractérise par une très grande contagion. L’animal fait des diarrhées abondantes et hémorragiques. Malheureusement, la forme aiguë de cette maladie aboutit toujours au décès.
Calicivirose féline
La calicivirose féline, elle, se transmet entre chats par les liquides physiologiques. Il s’agit de la salive, des sécrétions nasales et des excréments. Ce mal crée un abattement, de la fièvre ou un écoulement nasal. Si l’animal est vacciné, alors il est à l’abri. On parle de l’immunodéficience féline parce que l’animal est exposé aux mêmes risques que le SIDA. Elle se transmet par les morsures et les blessures et est plus fréquente chez les mâles. C’est plutôt par la gorge, le nez et les yeux que votre chat peut attraper une rhinotrachéite virale. C’est le virus de l’herpès qui en est la cause.
Leucémie virale
Enfin, la leucémie virale féline peut être évitée par une vaccination. Dans le cas contraire, si des précautions ne sont pas prises contre celle-ci, la mort de votre chat est imminente. Et ce serait vraiment déplorable que votre compagnon perde la vie. À plus forte raison si vous aviez les moyens de le protéger (le vaccin). Les cas de rage ne sont pas à négliger non plus.
Une assurance santé pour soigner les maladies communes chez votre chat
Pour toutes ces maladies, virales ou parasitaires, il existe un remède (soit un vaccin, soit un vermifuge). Un remède qui coûte cher selon les maladies à soigner.
Ces remèdes sont peuvent être pris en charge par une assurance santé spéciale chat. Il existe aujourd’hui de très nombreuses mutuelles qui proposent également de nombreuses offres de couverture santé.
Quand on possède un animal de compagnie, il peut être utile de souscrire à une assurance santé spéciale animaux. Cela vous permettra de parer à toute éventualité.
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N’hésitez plus un instant à protéger votre chat contre les maladies communes félines.