Pour la première fois, le Mammouth Déchaîné a souhaité dévoiler les spécificités de la formation vétérinaire française au travers d’une nouvelle infographie pratique et imagée. Elle a pour but d’aider les jeunes à s’orienter vers cette voie et leur montrer que – bien qu’elle ait du mal à être reconnue à l’international – nos étudiants n’ont pas à rougir de s’être formés dans l’hexagone.
La formation vétérinaire : un parcours long et périlleux vers la carte verte
En 2019, être vétérinaire est un véritable défi ! Métier tout d’abord dédié aux passionnés d’animaux, il possède un parcours sinueux et truffé d’obstacles. A commencer par le concours d’entrée dans l’une des 4 grandes écoles en France, suivi de près par un cursus scolaire allant de 7 à 9 ans d’études selon la spécialisation souhaitée. Et enfin, un taux de réussite variant de 9 à 21% suivant les concours.
Les classements internationaux ne reflètent pas la qualité de l’enseignement Français
En effet, après une étude approfondie des classements mondiaux et un article du ministère de l’Agriculture, on constate que la France ne ressort pas dans les 5 classements mondiaux principaux (Shanghai, Times, QS, Leiden, U-multirank). Cependant la qualité de la formation française n’est pas à remettre en cause. Explications :
On distingue deux modèles de structure d’enseignement et de recherche: Le modèle Anglo-Saxon et le modèle Français. Alors que la plupart des écoles mondiales sont basées sur le modèle Anglo-saxon – qui rassemble la recherche et la formation vétérinaire -, la France a choisi de faire une distinction nette entre ces deux entités.
Cette différence structurelle est d’une importance majeure dans les classements mondiaux, car le nombre et l’impact des publications par les écoles sont deux critères essentiels dans leurs classements !
Des frais de scolarité jusqu’à 24 fois moins que certaines écoles américaines
En France, tout est règlementé, il en est de même pour les formations vétérinaires qui possèdent les mêmes frais de scolarités dans chacune des 4 écoles : 2410 €/an. Une chance pour les étudiants français comparés aux autres pays tels que les États-Unis, qui ont des frais de scolarités qui peuvent atteindre environ 58 315 €/an pour la très prestigieuse University of California.
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