
L’alimentation des chats n’est pas toujours comprise par les propriétaires. En effet, beaucoup de mythes persistent et influencent les décisions de ces derniers.
Les céréales, mauvaises pour les chats
Vrai et faux. Le chat est un animal strictement carnivore par nature, il a du mal à digérer l’amidon. À l’état sauvage, le chat se nourrit exclusivement de petites proies, telles que les mammifères et les oiseaux. Ces derniers lui apportent l’essentiel des nutriments dont il a besoin. Au vu de la variation de l’alimentation du chat domestique, il a appris à digérer certains légumes et céréales afin d’avoir de nouvelles sources de nutriment. D’ailleurs de nombreuses croquettes pour chat contiennent des céréales. Il faut toutefois veiller à limiter la quantité de céréales dans son alimentation.
Toutes les croquettes pour chat se valent
Faux. Certains propriétaires pensent que toutes les marques de croquette chat sont équivalentes, et que la différence de prix est surtout due aux efforts marketing. Cette idée est néanmoins fausse. Il faut regarder la liste des ingrédients afin de constater que les produits d’entrée de gamme sont constitués principalement de céréales. Les marques haut de gamme proposent, quant à elles, des alimentations plus qualitatives, comprenant plus de protéine animale.
Varier l’alimentation du chat
Vrai. Lorsque le chat se nourrit avec une alimentation maison, il doit trouver de nombreux nutriments dans sa nourriture, pour être en bonne santé. Lui faire manger la même chose à chaque repas est ainsi déconseillé pour éviter les carences. Certains propriétaires privilégient la nourriture industrielle pour apporter une alimentation équilibrée au chat. S’il est déconseillé de changer de marque trop fréquemment, il est possible de modifier son régime à condition que la transition se fasse progressivement. En général, cette transition doit se faire sur une période de dix jours, en introduisant les nouveaux aliments progressivement. Une telle disposition évite les troubles digestifs et les problèmes d’adaptation. Il est ainsi conseillé d’habituer le chat à adopter un régime varié dès son plus jeune âge, et d’introduire progressivement de nouveaux mets.
Le chat doit souvent s’hydrater
Faux. Le chat est un animal qui boit très peu. À l’état sauvage, le chat s’hydrate grâce à l’eau contenue dans ses proies. Cependant, le chat domestique chasse très rarement. En fonction de son alimentation, il devra boire plus ou moins de l’eau pour rester en bonne santé. Si son régime est majoritairement constitué d’aliment humide, il n’aura pas besoin de boire énormément. Toutefois, si l’animal est nourri exclusivement de croquette chat, il faudra stimuler son envie de boire en installant une fontaine d’eau fraîche à proximité. Sinon, le risque de problèmes rénaux est imminent.
Le goût de la nature est important
Faux. Les chats domestiques sont parfois difficiles à satisfaire. Cependant, il ne faut pas croire que le chat a un palais développé. Au contraire, il ne dispose quasiment d’aucun sens du goût. Il se fie plutôt à son odorat qui est particulièrement développé. Ce comportement difficile peut s’expliquer par une alimentation peu variée depuis le sevrage. Ainsi, le chat éprouve des difficultés à assimiler les nouveaux aliments.
J’ai décidé de rejoindre Thomas dans la création du Mammouth Déchaîné pour l’idée de faire avancer le bien-être animal. Cette cause m’a toujours touchée et cela fait maintenant des années que je suis actif au travers de diverses communautés en ligne ou au travers d’associations locales.
Je suis très heureux de pouvoir partager avec vous mon expériences sur le bien-être animal et les soins que nos chiens et chats nécessitent. Cela en puisant dans mes connaissances personnelles, mais surtout en m’appuyant sur des médias fiables et du contenu écrit par des vétérinaires certifiés en profession. Je pense bien sûr à l’AFVAC, mais aussi conseilsveterinaire.com, crée par un docteur vétérinaire depuis 1983, et bien d’autres sources de référence. Ma compagne est vétérinaire de formation, et travaille désormais à l’INRAE.
Dans les pages et colonnes du Mammouth Déchaîné, mon rôle n’est pas de prodiguer des conseils vétérinaires, à chacun son métier, mais plutôt de sensibiliser les propriétaires sur la responsabilité que représente l’adoption d’un animal de compagnie, et de les guider s’ils doutent sur les bonnes pratiques à adopter. J’appuie aussi Thomas sur WordPress et les problématiques de référencement. Du reste, les récents développements législatifs concernant la protection animale me mettent du baume au cœur !
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