La dysplasie de la hanche est une malformation héréditaire de l’articulation. Affection génétique, elle ne peut être évitée. Les chats massifs et de grande taille sont les plus affectés. Vous vous posez une question sur la dysplasie de la hanche chez le chat ? N’hésitez pas à nous suivre et à faire appel à votre vétérinaire au besoin.
Qu’est-ce que la dysplasie de la hanche ?
C’est une maladie plurifactorielle caractérisée par un développement anormal de la hanche. Cette pathologie est beaucoup moins fréquente chez le chat que chez le chien. Des races de chat y sont néanmoins prédisposées.
La hanche est l’articulation entre le bassin et le fémur. Généralement, la tête du fémur reste emboîtée dans la cavité articulaire du bassin. Et ce par le biais d’un ensemble composé d’une capsule fibreuse, de muscles et de ligaments.
En cas de dysplasie, une partie de l’articulation présente une déformation. Cette déformation fait que la tête du fémur ne s’emboîte plus parfaitement dans la cavité du bassin. Il peut soit s’agir d’une laxité excessive du ligament, de la cavité du bassin qui n’est pas assez creusée ou encore de la tête du fémur qui est trop plate.
Cette pathologie entraîne presque souvent des lésions d’arthrose secondaire. Cette malformation peut toucher une seule hanche. Le plus souvent, elle est bilatérale.
Quels sont les symptômes de la dysplasie de la hanche ?
Ses symptômes sont les plus visibles durant la croissance du chat. Entre 3 et 18 mois, on les remarque aisément. Cette pathologie est moins diagnostiquée chez les chats. Ils sont plus habiles à dissimuler leur douleur. À mesure qu’ils prennent de l’âge, les symptômes sont plus apparents. Les signes annonciateurs :
- Le chat ne saute plus sur la table, la chaise ou le canapé ;
- Le chat évite de monter les escaliers ;
- Le chat ne joue plus ;
- Le chat ne fait plus sa toilette par manque de souplesse ;
- Le chat réagit vivement quand vous le caressez ou le prenez dans vos bras.
Comment diagnostique-t-on cette pathologie ?
Encore appelée dysplasie coxo-fémorale, c’est une anomalie de développement. Il est important pour la santé de votre félin de l’amener chez le vétérinaire. Suite à une radiographie, on pourra vous dire avec certitude si votre chat souffre de ce mal. Il existe des possibilités de traitement.
Quels sont les traitements disponibles ?
La dysplasie de la hanche est héréditaire.
Deux possibilités de traitement s’offrent à vous, propriétaire de félin. Vous avez le choix entre un traitement médical et un traitement chirurgical. Votre chat pourrait vous faire regretter de ne pas avoir souscrit à une assurance.
Le traitement médical.
Il faudra administrer à votre félin de compagnie des anti-inflammatoires. Administrables par voie orale, ils permettent de contrôler l’inflammation.
Des chondroprotecteurs, compléments alimentaires, lui seront aussi administrés. Ils permettront de limiter l’usure du cartilage.
Le traitement chirurgical.
Une prothèse totale de la hanche pourrait lui être posée. Une triple ostéotomie du bassin est aussi un choix. Cette dernière consiste à couper à trois endroits le bassin de votre chat.
Ce sont des processus éprouvants pour votre chat et non moins épuisants pour le propriétaire. Lui souscrire une assurance vous apportera le soutien nécessaire le moment venu. Vous êtes bien assuré, pourquoi pas lui ? Notre comparateur vous offre des produits très intéressants à moindres frais. Faites des économies en soignant votre chat. Faites des simulations de devis gratuitement et sans engagement. La santé de votre chat et de vos économies, c’est notre priorité.
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J’ai décidé de rejoindre Thomas dans la création du Mammouth Déchaîné pour l’idée de faire avancer le bien-être animal. Cette cause m’a toujours touchée et cela fait maintenant des années que je suis actif au travers de diverses communautés en ligne ou au travers d’associations locales.
Je suis très heureux de pouvoir partager avec vous mon expériences sur le bien-être animal et les soins que nos chiens et chats nécessitent. Cela en puisant dans mes connaissances personnelles, mais surtout en m’appuyant sur des médias fiables et du contenu écrit par des vétérinaires certifiés en profession. Je pense bien sûr à l’AFVAC, mais aussi conseilsveterinaire.com, crée par un docteur vétérinaire depuis 1983, et bien d’autres sources de référence. Ma compagne est vétérinaire de formation, et travaille désormais à l’INRAE.
Dans les pages et colonnes du Mammouth Déchaîné, mon rôle n’est pas de prodiguer des conseils vétérinaires, à chacun son métier, mais plutôt de sensibiliser les propriétaires sur la responsabilité que représente l’adoption d’un animal de compagnie, et de les guider s’ils doutent sur les bonnes pratiques à adopter. J’appuie aussi Thomas sur WordPress et les problématiques de référencement. Du reste, les récents développements législatifs concernant la protection animale me mettent du baume au cœur !