La parvovirose du chat : causes, symptômes, diagnostic, soins vétérinaires, traitement


parvovirose du chat

Vous êtes l’heureux propriétaire d’un chat. Quel que soit leur âge, ces petites boules de poils peuvent être sujettes à bien des maladies. Au nombre de ces maladies figure la parvovirose. L’épidémie faisait rage en France (notamment dans le Vaucluse) il y a quelques semaines, alors soyez prudent.

Anciennement très répandue, cette maladie a pu être jugulée et sévirait de moins en moins de nos jours. Néanmoins, elle touche encore nos amis non vaccinés. Les chatons font partie des cibles favorites de cette maladie. Il en est de même chez les chats vivants en groupe.

Diagnostic ? Causes ? Symptômes ? Prévention et traitement ? Nous faisons le point sur la parvovirose dans cet article.

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Qu’est-ce que la parvovirose chez le chat ?

À tort appelée « distemper félin », la parvovirose féline est extrêmement infectieuse. Panleucopénie féline, Parvovirose ou encore typhus du chat, tels sont les noms donnés à cette maladie.

La parvovirose du chat est provoquée par un germe viral comme celui responsable de la parvovirose canine. Ce fameux germe est un parvovirus (FPV). Similaire à celui qui engendre de terribles diarrhées hémorragiques chez le chat (CPV).

Très généralement mortelle, votre petit protégé n’en guérira que si :

  • le diagnostic est fait à temps
  • le traitement est administré au bon moment et de façon intensive par un vétérinaire.

Comment reconnaître la parvovirose chez le chat ?

Elle s’attaque très souvent :

  • aux chatons (et aux chiots)
  • aux adultes errants
  • aux adultes issus de refuges pour animaux

La durée d’incubation de 2 à 4 jours. Si rien n’est fait à temps, après ces symptômes la mort survient.

Pour être sûr du diagnostic, une prise de sang s’avère nécessaire. Qu’il ait été sain ou porteur du germe. À cela, il faut ajouter l’analyse des crottes du chat.

Les causes, modes et voies de transmission

Elle est aisément transmissible par diverses voies :

  • le toucher d’objets contaminés, des sécrétions (anales, nasales, buccales, etc.)
  • la manipulation d’un animal souffrant de cette pathologie
  • le transport chez soi à son insu (vêtements, souliers, etc.) de secrétions infectées
  • de la chatte en gestation aux chatons à naître.

Les matières infectées restent dangereuses sur la durée d’une année. Les excréments d’un chat souffrant seront contaminants même 6 semaines après son rétablissement.  Et épisodiquement bien des mois après.

Il suffit que le germe contenu sur les matières contaminées soit avalé. Les chats survivants à la contamination sont par la suite résistants à la pathologie. Par contre, ceux rendus vulnérables par d’autres pathologies s’en sortent moins bien. Dans un parc animalier, un refuge ou autres, il y aura une très forte contagion et de nombreuses pertes.

Symptômes

La parvovirose se présente sous plusieurs type et avec des symptômes bien spécifiques :

  • Le type suraigu : c’est sans aucun doute le plus virulent. Les tout petits chatons non vaccinés sont foudroyés et emportés en quelques heures. Ne permettant ainsi aucune intervention.
  • Le type aigu : il sévit principalement auprès des chatons et des jeunes chats non vaccinés. L’animal est alors faible et extrêmement épuisé. Il mange moins ou refuse carrément de manger. On assiste à des vomissements, à l’émission de sécrétions anales (des selles) teintées de sang. Votre chat finit alors par se déshydrater. Néanmoins, votre chat peut être guéri en quelques semaines.
  • Le type subaigu : c’est sans aucun doute le moins fatal. Il se fait surtout accompagner de diarrhées persistantes et bien que rarement diagnostiqué, votre compagnon s’en sortira néanmoins.

Il est important de préciser que chez le chaton (ou le chiot), l’encéphale et la rétine sont aussi touchés. L’animal sera enclin à :

  • des spasmes,
  • des incoordinations
  • la perte de la vue

Dans le cas d’un fœtus en gestation, on peut constater :

  • la perte du fœtus durant la gestation
  • la mort du chaton à la naissance
  • des irrégularités de croissance chez les chatons ayant survécu.

Comment prévenir et guérir la parvovirose ?

Le seul moyen le plus efficace contre la parvovirose reste la vaccination. Votre chat doit y être soumis chaque année (même s’il est casanier).

Ce germe se transmet par tous les moyens. Il faut alors désinfecter les lieux au moindre signe de contamination. Le désinfectant le plus efficace dans cas reste l’eau de javel. Utilisez-le comme suit :

  • dans un contenant de 5 à 10 litres, faire dissoudre une capsule de 250 ml à 9,6 % de chlore actif. Utilisez de l’eau tiède ou froide. En faire usage instantanément après apprêt.
  • nettoyez et rincez les lieux et environs. Faites de même avec les objets.
  • attendez dix minutes au moins avant de rincer.

Le traitement conseillé coûte assez cher. L’interféron oméga félin (VIRBAGEN) est alors associé à des antidiarrhéiques. Également à des antibiotiques et des anti-vomitifs. Malheureusement, cette thérapie n’est efficace que de 10 à 50 %.

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